Andrej Hunko vor einer Friedensfahne

Andrej Hunko

Les lanceurs d’alerte (angl. Whistleblower) jouent un rôle de plus en plus important dans la politique nationale et internationale. Il y a une forte contradiction entre les poursuites lancées par les États-Unis contre deux des lanceurs d’alerte les plus célèbres, Bradley Manning et Edward Snowden, et l’accueil positif de leurs révélations, grâce auxquelles des violations graves du droit ont été rendues publiques pour la première fois.

Mais en Europe aussi, les lanceurs d’alerte ne sont pas protégés lorsqu’ils font savoir publiquement que des représentants des États portent atteinte aux droits de l’homme ou au droit international. Les lanceurs d’alerte provenant des services secrets ou du renseignement militaire, notamment, s’exposent à des sanctions très lourdes.

Les États membres du Conseil de l’Europe et de la Convention européenne des droits de l’homme devraient pourtant tout faire pour empêcher l’impunité aux auteurs, organisateurs et responsables étatiques de violations des droits de l’homme et du droit international, même si des intérêts relevant du secret d’État sont affecté.

Ces principes doivent bénéficier d’une protection durable, en dehors de l’exercice de la compétence nationale. Avec l’inscription, dans la Convention européenne des droits de l’homme, du droit de lancer des alertes et d’une garantie de protection des lanceurs d’alerte, le respect par les États du droit international et des droits de l’homme serait encouragé et la violation des obligations serait plus risquée et plus difficile à cacher.

En conséquence, membres de tous les groupes politiques ont proposé une recommandation dans l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, (voir annexe et http://assembly.coe.int/ASP/Doc/XrefViewPDF.asp?FileID=20031&Language=EN). La Commission des questions juridiques et des droits de l'homme préparera la décision de l’Assemblée sur que recommander aux gouvernements dans le Comité des Ministres.

Différentes organisations veulent saisir l’occasion du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale pour soutenir cette initiative par une campagne. C’est en effet après l’expérience de l’effondrement de civilisation que représenta la Première Guerre mondiale, que l’on commença à développer le droit international, qui déboucha sur l’actuelle Charte des Nations unies, sur la Déclaration universelle des droits de l’homme, sur l’intégration européenne au sein du Conseil de l’Europe et sur la Convention européenne des droits de l’homme. Aujourd’hui, il convient de poursuivre ce développement d’une manière adaptée à notre temps.

 

Chacun, organisation ou personne individuelle, est invité à se joindre à la campagne européenne à venir. Les soutiens actuels sont :

 

  • Association Whistleblower Netzwerk (Réseau des lanceurs d’alerte)
  • Association Informationsstelle Militarisierung (Centre d’Information sur la Militarisation)
  • Gabi Zimmer, présidente du groupe GUE/NGL au Parlement européen
  • Andrej Hunko, membre du Bundestag allemand et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
  • Søren Søndergaard, membre du Parlement européen, Danemark

Andrej Hunko vor einer Friedensfahne

Andrej Hunko